Les travaux de fermeture des canaux

A

ssainir Rufisque sans prendre en compte le problème des canaux à ciel ouvert ne peut se faire. C’est la conviction du président du Conseil département de Rufisque, Souleymane Ndoye, qui a ainsi appelé l’Etat à respecter ses engagements sur la fermeture des canaux à ciel ouvert.

«Le gros problème de Rufisque, ce sont les canaux à ciel ouvert. Et tant que l’on ne le règle pas, on aura du mal à rendre notre ville propre», a relevé le député de la mouvance présidentielle qui ne veut plus du cliché de ville sale qui suit Rufisque. «Ce qui donne cette image (de ville insalubre) à Rufisque, c’est que quand les gens la traversent ils voient ces canaux remplis de saletés. C’est ce problème qu’il faut régler», a regretté M. Ndoye, interpellant dans la lancée directement l’Etat : «L’Etat, lors du dernier Conseil des ministres délocalisé, avait pris des engagements pour définitivement régler ce problème.» «Nous sommes à l’écoute de l’Etat.

Nous avons lancé un appel et nous pensons que l’Etat va nous entendre pour prendre très au sérieux ce dossier de fermeture des canaux à ciel ouvert afin que le problème de l’insalubrité de Rufisque à travers ces canaux soit dépassé», a ainsi enchaîné le député qui assistait à une séance de cleaning day au quartier Tiokho (Rufisque-Ouest).  «Le cleaning day, lancé par le chef de l’Etat, ne doit pas être une journée d’animation, mais une journée pendant laquelle les gens prennent très au sérieux le travail», a-t-il exhorté en affirmant travailler pour la pérennité de l’action dans le quartier et les autres environnants. Pour un meilleur déroulement de ces journées à l’échelle nationale, le député souhaite un décret interdisant la circulation des véhicules pendant ces moments d’investissement humain.

«Si nous voulons matérialiser le cleaning day avec l’ensemble des couches de la population, je demande solennellement au président de la République, au-delà de son engagement, à prendre une tranche horaire où il n’y aura pas de circulation de véhicules», a-t-il théorisé avant de poursuivre : «Que cette tranche soit comprise entre 8 et 13 heures et que l’ensemble des véhicules soient à l’arrêt pour que les gens prennent conscience que cette période c’est pour que tout le monde descende sur le terrain afin qu’on rende notre pays très propre.».